File:Immortels - Dynamosquito.jpg
Pavillon Sully at the Louvre museum, Paris, France, March 2010
Français : 4 des mélophores (gardes perses immortels) des fameuses frises de céramique en briques cuites à glaçures trouvées dans le tell de l’Apadana (palais de Darius le Grand) à Suse (Shush) par l’archéologue français marcel Dieulafoy et ramenées à Paris. De telles frises polychromiques décoraient les façades des palais royaux achéménides dans leur capitales d’Ecbatane, Suse et Persépolis. Selon les écrits des anciens historiens grecs, les gardes royaux étaient au nombre de 1000, chaque mort était remplacé immédiatement d’où le nom d’immortel puisque leur nombre restait ainsi constant. Seuls, de jeunes nobles perses et mèdes pouvaient accéder à cette fonction. Ils étaient organisés en section de 1000 soldats, armés d’arcs, de boucliers et de lances, chaque section était commandée par un officier supérieur appelé un Chyliarque. Selon les ouvrages de l’historien Pierre Briant, qui s’oppose à l’idée généralement admise influencée par les écrits grecs anciens, et malgré la richesse colorée de leur tenue, il ne s’agit nullement d’une armée de parade ou d’unités de gardes de luxe, mais de combattants d’élite qui ont été engagés dans la plupart des campagnes militaires impériales.